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5 pistes pour améliorer sa santé mentale et son hygiène de vie



Notre société actuelle est de plus en plus touchée par des affections d’ordre psychiques : dépressions, burn out, anxiétés, troubles bipolaires, addictions, etc.


En effet, une personne sur cinq dans le monde (et 12 millions de Français) souffre de troubles de santé mentale (source Science et Avenir – sept 2019). Et plus de 2 millions de personnes sont en burn out sévère (source baromètre de la santé psychologique des salariés réalisé par OpinionWay du 27 mai 2021).


Nous sommes les acteur·rice·s de nos vies et nous disposons des possibilités d’agir sur notre santé mentale afin de prévenir et limiter d’éventuels troubles psychiques.


Bien entendu, un médecin et un suivi médical adapté sont parfois nécessaires voire indispensables.


Nous pouvons néanmoins agir en acquérant une bonne hygiène de vie, qui consiste à :


  • adopter une alimentation saine et équilibrée (éviter les produits industriels et fabriqués et privilégier le fait maison, éliminer le sucre omniprésent ainsi que le sel, limiter les graisses animales en privilégiant les graisses végétales, prendre éventuellement des compléments alimentaires type Omega 3 EPA, des vitamines B9, D etc.)

  • pratiquer une activité physique quotidienne et régulière : minimum 30 mn d’activité par jour, quelque soit l’activité : marche, natation, vélo, sports collectifs, etc.

  • dormir 7h minimum par nuit (en deçà cela nous fait beaucoup de mal): il convient alors d’opter pour des horaires réguliers de lever et de coucher, de limiter tous les écrans quels qu'ils soient une heure avant le coucher. Pour les personnes souffrant d'insomnie importante (dont je suis) voir votre médecin pour étudier votre sommeil (apnée du sommeil, déséquilibre hormonal ou autre), tenter de pratiquer le yin yoga, la sophrologie, la relaxation, l'acuponcture, la méditation ou encore la prise de mélatonine (j'ai tout testé et je dors enfin même s'il m'arrive encore de faire des insomnies elles sont plus rares) .

  • privilégier les relations sociales véritables et donc limiter les réseaux sociaux,

  • s’exposer une heure par jour minimum à la lumière du jour est également bénéfique.


Il est en effet scientifiquement prouvé que :

  • l’adoption d’une alimentation type méditerranéenne (riche en poissons, légumes, fruits et céréales avec moins de sucres rapides et de graisses saturées) est ainsi associée à une diminution de 33% du risque de dépression (Étude réalisée par des chercheurs Inserm de Montpellier oct 2018)

  • la prise de compléments Oméga 3 EPA, des vitamines B9, D, associée à des conseils alimentaires ont des effets bénéfiques sur les niveaux de dépression ou d’anxiété de patients déprimés ou schizophrènes ;

  • bouger est bon pour le moral : l’activité physique réduit le risque de stress, de dépression, d’anxiété tout en favorisant l’estime de soi. Le corps libère des substances bénéfiques que sont les endorphines que nous sécrétons naturellement). L’action de bouger entraîne aisément un sentiment d’accomplissement qui contribue à réveiller l’estime de soi. Sans oublier les bienfaits des liens sociaux, des rencontres et d’émulations.


Pourquoi est-ce fondamental et quels en sont les bénéfices ?


Tout simplement parce que cela permet de :

  • limiter, voir d'éviter, trop de prises médicamenteuses qui ne sont pas toujours appropriées en fonction des différentes pathologies,

  • limiter ou éviter le stress chronique – ennemi numéro 1 de notre santé,

  • avoir un sommeil suffisamment long et réparateur afin de ne pas se mettre en réel danger : 7h est la durée recommandée par l’agence de santé publique France : en perturbant la sécrétion de plusieurs hormones clés, le manque de sommeil entraîne à court terme des troubles de l’humeur ainsi que des problèmes de vigilance. Sur le long terme, il augmente le risque d’obésité, de diabète et favorise Alzheimer.


Les bénéfices dépassent le simple bien être et permettent également de réduire le risque de développer une anxiété, une dépression, dans le contexte que nous vivons actuellement depuis près d'un an, ce n'est pas du luxe.


Les études ont aussi démontré une moindre sévérité des symptômes et une possibilité de prévenir les récidives en cas de maladie installée.


Les recherches ont démontré également que :

«La piste de l’inflammation : chez 30 à 40% des patients souffrant de troubles neuropsychiques, on retrouve une inflammation dans l’organisme qui participerait à l’apparition de ces troubles et pourraient contribuer à leur résistance aux traitements.L’inflammation du corps est la première réaction de défense de l’organisme lorsqu’il est attaqué par un agent infectieux Cytokines.”



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